Cette épitaphe est gravée en lettres d’or sur une pierre tumulaire de marbre noir (hauteur, 0,76 ; largeur, 0,58), l’une de celles dont, à une époque récente, on a formé le dallage de la chapelle Saint-Vincent-de-Paul de l’église Saint-Nicolas-des-Champs, rue Saint-Martin, à Paris : cette chapelle est la onzième, du côté nord ; la pierre tombale y est engagée, aux trois quarts, sous un confessionnal. L’inscription a été reproduite au tome Ier des Inscriptions de la France du Ve siècle au XVIIIe, recueillies et publiées par M. F. de Guilhermy (p. 238), dans la collection des Documents inédits sur l’histoire de France (1873). L’écusson n’est pas gravé « à la suite, ›› comme il est dit dans les Inscriptions de la France, mais en tête de l’épitaphe. La dernière ligne, à demi effacée aujourd’hui par les pas des fidèles, a été lue par M. de Guilhermy : Priez Dieu pour leurs âmes.
Voyez sur Louis de la Bruyère, contrôleur général des rentes de l’Hôtel de ville, la Notice biographique, p. XXV et suivantes, et sur Jean de la Bruyère, secrétaire du Roi, ibidem, p. XXVI et XXX-XXXIII.
Louis de la Bruyère fut inhumé, deux jours après sa mort, le jeudi 9 septembre 1666, « en l’église, ›› où un service complet fut « chanté à son intention, le corps présent, avec l’assistance de Monsieur le Curé et de quarante prêtres. ›› (Archives de l’état civil de la ville de Paris, aujourd’hui détruites.)
Son frère Jean de la Bruyère, mort le 27 décembre 1671, fut inhumé à côté de lui, suivant le vœu exprimé dans son testament, le 29 dé-
