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d’Acigné, qui, à cette occasion, fit des dons considérables au monastère.

Le Cartulaire nous fournit une charte de Conan IV qui ratifie, au profit de l’abbaye, l’ancien don de Pleubihan et de Plougaznou, en désavouant les injustes et violentes atteintes que le duc avait portées antérieurement aux droits de l’abbesse et du monastère. Cet acte est antérieur à 1169.

La mort de Stéphanie arriva en 1169.

Armes : « d’azur au croissant d’or accompagné de quatre annelets d’argent en orle. » (Ms. de 1718.)

VII.

ADELAIDE [II] de Vitré. — Étienne de Fougères la bénit en 1169. Je la crois fille de Robert de Vitré et d’Emma de La Guerche.

De son temps, l’abbaye reçut de la duchesse Constance une rente de 10 livres sur les entrées de Rennes.

Après avoir gouverné douze ans, elle mourut en 1181.

Armes : « de gueules au lion d’argent. »

VIII.

STÉPHANIE (ou Thiephaine, Estiennette) (Stephana), IIe du nom.

Était-elle de la Maison de Tinténiac, comme le croit dom Morice ? Je n’en ai pas trouvé la preuve précise dans les documents que j’ai pu consulter. L’abbé Tresvaux et M. Haureau (Gallia Christiana, t. XIV) admettent pour elle cette origine.

Jacques, évêque de Rennes, la bénit abbesse en 1181.

En 1183, l’abbaye de Saint-Georges fut en partie détruite et brûlée, dans l’attaque et la prise de Rennes par le duc Geoffroi guerroyant contre son père, Henri Plantagenest, roi