Page:L’Odyssée (traduction Bareste).djvu/268

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Ansi parle Ulysse, et tous les convives, captivés par le plaisir, gardent le silence dans le sombre palais. Alcinoüs, s'adressant alors au fils de Laërte, lui dit :

« Ulysse, puisque tu es venu dans ma demeure d'airain, tu n'erreras plus de nouveau, ballotté par les vagues, toi qui as déjà tant souffert ! Maintenant, ô Phéaciens, c'est à chacun de vous que je m'adresse, vous qui venez toujours boire avec moi le vin d'honneur et entendre le chantre divin. Déjà les vêtements destinés à l'étranger sont renfermés dans un coffre poli, ainsi que l'or richement travaillé et tous les dons que les chefs des Phéaciens apportèrent en ces lieux. Il faut maintenant que chacun de vous lui donne un grand trépied avec