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des dieux ; mais tout à coup la foule des morts se rassembla en poussant des cris bruyants, la peur s'empara de moi, et je craignis que Proserpine ne m'envoyât la tête de l'horrible Gorgone ! — Soudain je retourne à mon vaisseau, j'ordonne à mes compagnons de s'embarquer et de délier les cordages ; mes guerriers m'obéissent et se placent sur les bancs des rameurs. Bientôt le navire est porté par les flots rapides à travers le fleuve Océan ; il est d'abord poussé par les rames, et ensuite un vent favorable le dirige.