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prestesse, remonta les jupes sur ses reins, et montrant son cul, lui dit :

— Tiens, lèche celui-là, puisque tu en désires un, au moins ce sera celui que t’a donné M. le Maire.

Allait-il mordre ? Allait-il embrasser ? Il hésitait entre les deux ; son désir luttait entre la Férina et sa femme, mais son intérêt se trouvant du côté de celle-ci, il comprit que s’il obéissait, il la reconquerrait, et qu’il la ramènerait ensuite au bercail. Il se décida à baiser le cul de Thérèse. Alors elle cessa de fouetter La Férina, l’obligea à se lever, et lui montrant son mari, dit :

— Regarde cet homme ; il te léchait le cul tout à l’heure, à présent il en a au mien. Mais c’est mon mari, et je le garde.

Dans les salles de jeu, on avait colporté la nouvelle de la correction : un afflux de monde envahissait la galerie. Au devant de ce monde, accourait Annette Gressac, se doutant bien de ce qu’il en était. Elle vit la querelle apaisée, elle toucha l’épaule de Jacques, toujours occupé après les fesses de sa femme, et lui dit :

— Que faites-vous là ?

— J’ai retrouvé ma femme, j’en profite.

— Bravo, je vous approuve, mais vous avez