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— Tu sais, tu peux me peloter et me caresser, ici tout est autorisé.

Jacques, sur le champ, expédia les mains sous les jupes de l’horizontale, remarquant que sous la robe, il n’y avait qu’un jupon et la chemise ; il lui saisit les fesses, et la voyant qui se retroussait, il se baissa pour embrasser les cuisses qu’avec cynisme elle montrait.

Si certains s’étonnent de ces libertés, nous les prierons d’aller examiner les rapports de police, soigneusement verrouillés dans les cartons de la préfecture, et mentionnant les nombreux attentats aux mœurs qui se perpétraient sous les massifs des Champs-Élysées, et sur les bancs de ladite promenade. On a pourchassé les amateurs des deux sexes, et de toutes les conditions sociales, qui fréquentaient ces parages pour y découvrir des fervents de la paillardise ; il faut bien fermer les yeux sur les immeubles respectables où ils se sont réfugiés, et où, évitant avec soin le scandale public, ils se livrent à l’orgie de la chair.

Rien n’était gracieux comme La Férina, les atours retroussés, étalant aux regards curieux le modelé de ses jambes, le contour de ses hanches, les rondeurs de ses fesses, son bas-ventre orné d’un joli petit chat blond. Jacques