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sur ses yeux, sur son esprit.

Il déboutonna sa culotte par-dessous les jupes courtes de la fillette ; de suite, celle-ci expédia la main vers sa queue, s’en empara, la pressa entre ses doigts avec des mines de chatte ronronnante. Elle le masturbait, et tendait le ventre vers le gland, dans l’intuition qu’un jour il recevrait à l’intérieur ce qui allait le souiller à l’extérieur. Oh ! elle ne trahissait aucune ignorance du résultat qui se produirait ; de temps en temps d’une légère pincée sur l’extrémité, elle semblait vérifier si une humidité quelconque se révélait.

Il s’abandonnait à sa manœuvre, aspirant à la prompte solution qui le délivrerait de l’absorption intellectuelle qu’elle exerçait sur lui. Et la sensation fougueuse, tantôt prête à s’éprouver dans le jet violent du sperme, tantôt s’alanguissant sous un reflux de sang protestant contre un tel duo, sous la rage qui le saisissait, il se demandait s’il ne renverserait pas l’imprudente, s’il ne la violerait pas, s’il ne la tuerait peut-être pas.

La petite main marchait, marchait ; elle serrait le gland, elle enveloppait toute la queue, elle s’égarait sous les couilles pour les chatouiller, les secouer, et tout à coup le foutre