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il allongea une jambe, qui heurta le pied de la fillette. Il la regardait, elle n’hésita pas à se lever et à venir s’asseoir sur ses genoux, qu’il désignait de la tête. De quel vertige devenait-il la victime ? Il palpait les jeunes mollets de la petite, qui lui laissait la jambe dans la main ; il bandait, alors qu’il se jugeait blasé par les jeux paillards exécutés avec ses femmes ; il glissa la main à travers le pantalon ouvert, Pauline écartait les cuisses autant qu’elle le pouvait ; il toucha son conin, et constata que l’enfant n’avait pas encore de poils au bas-ventre.

C’était donc bien une fillette impubère qui le poussait à la luxure, et cette impuberté, loin de lui répugner, le chatouillait dans ses instincts obscènes. Il voulut voir de près ; il la souleva et la plaça debout sur un fauteuil ; elle allait au devant de ses désirs, se retroussant mignardement, elle écartait les bords de son pantalon, et debout, étalait à hauteur de ses yeux, son ventre pas encore très développé, mais déjà muni d’un petit bouton de vice, trahissant la soif perverse de l’enfant. Il approcha la tête et baisa la place où serait plus tard le minet ; il envoya une langue entre les cuisses, et elle se tourna d’elle-même pour lui