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pensez, sans quoi ces charmantes beautés vous arracheraient les yeux.

— Par leurs ébats, elles vous prouveront que devant leur âme, il n’existe plus que la beauté immortelle de la femme. Commençons.

Ayant prononcé, il s’assit à la turque sur ses talons, vis-à-vis la chaise longue, et à deux pas de lui s’installa de même Antoine, qui déclencha le phonographe.

Dès les premières notes musicales, Thérèse, laissant retomber sa blouse, s’avança en se dandinant avec grâce au devant de Lina, pour l’inviter aux doux jeux de l’amour. Jacques plaça debout à sa droite Léa toute troussée, en frappant du tambour de basque pour accompagner le motif exécuté par le phonographe. Il tapait tantôt avec sa main libre, tantôt avec les fesses de la jeune fille. Une lente mélopée entraînait Thérèse et Lina ; elles soulevaient leurs atours, et face à face, elles mimaient la danse du ventre, se le tendant, se le rapprochant, se le heurtant. Elles tournaient et retournaient autour l’une de l’autre, et finirent par attirer Léa dans leur jeu ; alors, les fesses et les ventres rivalisèrent de lascivités. Les mains pelotaient, les jambes se recherchaient, les doigts chatouillaient les clitoris ou s’éga-