Page:L’Érotin - L’Amour paillard, 1941.djvu/152

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 150 —


debout, la tête entre ses cuisses, le suçant de nouveau, tandis que par derrière elle, la petite Pauline, accroupie sur les talons, lui tenait les jupes relevées et lui léchait le cul.

Le spectacle valait la peine d’être contemplé pour l’ardeur que les trois personnages apportaient à leur œuvre de luxure. Jacques ressortit sa queue, et la montrant à La Férina lui demanda tout bas de la sucer. D’un signe de tête elle refusa, et murmura qu’elle ne savait pas caresser les autres, qu’elle préférait être caressée. Il affecta un tel dépit que levant les épaules, elle le menaça de reprendre son chapeau et de partir de suite. Mais Pauline, qui avait l’ouïe très fine, venait de percevoir le froissement des jupes et le chuchotement des voix. Elle se retourna, et les reconnaissant, se dressa tout à coup, en criant :

— Ah, zut ! elle est encore là, celle-là !

Thérèse suspendit son suçage, et, à la vue de son mari et de La Férina, elle eut un geste de désappointement et s’exclama :

— C’est bête de ne pas laisser les gens tranquilles, quand on cherche soi-même à commettre des sottises !

— Le hasard seul nous a conduits ici, riposta La Férina. Je venais chercher mon chapeau