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monta, et retroussant ses robes à hauteur des genoux, cria :

— Abusent-elles de leur toilette de petites filles ! Ces petites cochonnes ne permettent pas à ces messieurs de s’apercevoir que nos mollets, pour ne pas être visibles, n’en sont pas moins tout aussi attrayants que les leurs. Là ! qui palpe les miens, pour juger de la différence ?

Gaston Gressac s’assit bravement sur le bord du banc, près de sa jambe, s’empara des deux mollets, et dit :

— Pristi ! que ça ravigote un homme de toucher si gentils mollets ; mais moi, quand je touche là, il faut que je touche les cuisses, et si je touche les cuisses, je ne sais plus ce que je fais.

Ses mains prenaient de plus en plus possession des sexualités de la jeune femme ; Thérèse se prêtait de son mieux à son pelotage, et il la patouillait au cul et au con. Levant les yeux, il murmura :

— Dis, ma belle enfant, si on retournait là-bas ? On y recommencerait à berlingoter.

Il poussa tout à coup un cri. Pauline, descendue du banc, s’était approchée tout doucement derrière Thérèse, avait glissé la tête sous