miner pareille fête, on voulait s’épuiser à
l’œuvre de luxure. On se roula par le salon en
folles postures érotiques, et si Jacques ne posséda
pas encore cette fois La Férina, il accomplit
des prodiges avec Horacine et Thérèse,
qui rivalisaient à qui le ferait le mieux vibrer,
pour le disputer à l’attirance de l’horizontale.
Était-ce un mari, cet homme qui s’excitait à provoquer les lascivités de sa femme, et jouissait de son érotisme enflammant les deux autres ? Était-ce un amoureux, cet être qui, réellement épris de La Férina, la laissait dévorer de minettes et de feuilles de rose par Thérèse et Horacine, enragées après sa féminité plus éblouissante et plus fine, et s’entendant pour ne pas se la disputer afin d’en profiter à leur aise ? Toutes les deux contractaient un pacte tacite, par lequel elles se réservaient La Férina pour leurs luxures personnelles, se promettaient assistance pour l’enlever à l’amour mâle qu’elle semblait prête à éprouver pour Jacques. Devant les plaisirs de la chair, devant le libertinage des paillardises, il n’y avait ni mari, ni famille, il y avait la soif de luxure.