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ton con. Heureusement que je l’ai apporté.

Elle le tenait en effet dans une de ses mains ; elle se le rajusta au corps promptement, et se jetant à côte de Thérèse, elle lutta pour la chasser de sa position. Tout en résistant pour ne pas se laisser déposséder, Thérèse lui dit :

— Ne faisons pas les bêtes comme les hommes, entendons-nous plutôt ; pourquoi ne me baiserais-tu pas pendant que je la baise ! Moi, je sais faire pendant qu’on me le fait : nous jouirons bien plus toutes les trois.

Horacine abasourdie n’eût qu’une courte réflexion, puis s’écria :

— Tu es la plus chouette des filles de bordel ! Pour sûr, que je veux t’enfiler. Laisse-moi te le placer, et on rigolera en chœur.

La Férina, qui entendait ces propos dans un vague délicieux, murmura :

— Gigotons en chœur.

Thérèse la maintenait enfilée, et s’agitait légèrement pour que, derrière ses reins, Horacine guidât entre ses cuisses le godemiché qui appartenait à La Férina. Le nouvel enconnage fut vite chose accomplie ; d’un petit mouvement de dos, Thérèse donna à comprendre qu’on pouvait commencer la manœuvre ; elle formait le centre du trio, qui se mit à fonction-