Page:L’Érotin - L’Amour paillard, 1941.djvu/110

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 108 —

chérie, mon idole, j’espérais que tu me le demanderais : je l’ai apporté, et tu seras pour de bon ma petite maîtresse, mon adorée.

— Vite, vite, tire-moi ton coup, je suis à point, je jouis, vite, je veux décharger dans tes bras ! Oh, quel bon amant tu es !

Thérèse courut à sa robe, et dans une poche intérieure, ménagée dans un pli de la doublure, elle prit le godemiché et sa ceinture qu’elle accrocha rapidement à sa taille. Alors, apercevant La Férina qui étalait toute l’éblouissante blancheur de son corps par devant, elle lui conseilla de se coucher sur le tapis, où elles seraient plus à l’aise pour se mouvoir. L’horizontale ne se le fit pas répéter, mais elle se dépouilla d’abord de son original déshabillé et nue comme Thérèse, elle la reçut dans ses bras.

C’était bien là le contact d’un amant et de sa maîtresse. Avec habileté, Thérèse, juchée entre les cuisses de La Férina, pointait le godemiché, l’introduisait dans le con ; puis, se laissant aller, elles se saisirent toutes les deux à bras le corps, et le doux assaut s’engagea. Jacques, à demi sorti de sa cachette, distinguait la croupe de sa femme qui se soulevait et s’abaissait, comme quelques jours aupara-