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n’oublie pas encore ton mari.

À cette exclamation, une frénésie dominait Thérèse ; on eût juré qu’elle cherchait à se fondre dans cette femme qu’elle encensait de ses caresses, tant sa langue la picotait avec vélocité, tant ses mains la pelotaient avec passion, tant elle enfouissait le visage dans ses parties sexuelles. La Férina s’énamourait, malgré ses paroles ; elle commençait à se contorsionner, à secouer les jambes, à plisser le ventre, à appuyer les mains sur la tête de sa compagne, exigeant des caresses de plus en plus intimes, se convulsionnant pour lui tendre son cul, afin qu’elle lui en léchât toute la fente, lui reportant le con afin qu’elle suçât son clitoris et lui chatouillât le vagin avec le menton. Les impressions se succédaient de plus en plus ardentes. Si Thérèse ne pensait pas à son mari, La Férina ne se rappelait plus la présence de Jacques. L’émotion voluptueuse gagnait de façon impérieuse les deux femmes. Soudain La Férina demanda d’une voix haletante :

— As-tu un godemiché ? Je ne sais plus où est le mien.

— Tu veux que je te baise, mon amour, tu éprouves donc sous mes minettes et mes feuilles de rose ? Oh, ce que tu es belle, oh, oui, ma