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lation qu’elle nous donnera de remédier en quelque sorte au défaut de leurs organes, en leur fournissant un moyen de saisir par leurs yeux ce qu’ils ne peuvent entendre par leurs oreilles ?

Je crois avoir rempli la double tâche que je m’étais proposée, qui consistait 1o à présenter la route qu’on doit suivre pour apprendre aux sourds-muets à prononcer comme nous toutes sortes de paroles ; 2o à faire connaître comment on pouvait parvenir à rendre sensibles à leurs yeux, et intelligibles à leur esprit, toutes les paroles qui sortent de notre bouche, mais qui ne font aucune impression sur leurs oreilles.

Puisse ce fruit de mon travail être de quelqu’utilité, jusqu’à ce que d’autres instituteurs aient répandu plus de lumières sur cette matière importante ! Fiat, fiat.

FIN.