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DU LIEUTENANT-COLONEL KLOBB


prévois des malades, car malgré les grandes chaleurs dans lesquelles nous sommes, et le terrible vent d’harmathan, il fait assez froid la nuit. Or, il est impossible de coucher, dans les cases chauffées à blanc pendant la journée, il y a donc beaucoup de rhumes, de refroidissements, etc. Un médecin suivra sur le fleuve. Je le ferai partir quelques jours après moi, escomptant qu’au début tout ira bien.


En colonne.  
Près Bamba, 20 Mai 1898.

Cette fois encore, Abiddin et son rezzou ne feront pas grand mal. J’ai obtenu la soumission de deux fractions de Kel Antsars ; les autres sont partis je ne sais où, et les Igouadarens ont filé dans l’Est chez les Aouellimidens. Sans aucune affaire, les deux rives du fleuve sont à moi : les villages seuls sont restés, les nomades ont fui. Les Kel Antsars toutefois, ne sont pas loin ; leurs cavaliers à cheval et à chameau circulent tous les