« Si le chien ne veut pas reprendre ses bêtes, dit-il froidement, qu’il les laisse. Venez, Gunther, ajouta-t-il, venez, Hans ; qu’on nous apporte du vin ! » Et il entra au château avec les chevaliers ses amis.
Michel Kohlhaas dit qu’il préférait appeler l’écorcheur ou laisser mourir de faim ces pauvres bêtes, plutôt que de les emmener à Kohlhaasenbruck ; et remontant sur son coursier, il partit en déclarant qu’il saurait se faire rendre justice.
Il reprenait à toute bride la route de Dresde, lorsque, réfléchissant à la plainte que l’on portait au château contre son domestique, il changea de direction et se rendit à sa ferme de Kohlhaasenbruck, pour y entendre, comme cela lui semblait juste et raisonnable, la déposition de cet homme.
Un sentiment déjà connu pour l’or-