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INTRODUCTION.

vestre de Sacy, qui, dans le tome IV des Notices et extraits des manuscrits, avait traduit la vie de Firdoussi d’après Daulet-Chah, a inséré, dans le tome IV du Magasin encyclopédique de 1823, de curieux détails sur le Chah-nameh et sur les diverses traductions qu’on a faites de quelques fragments de ce fameux poëme ; il en cite même des morceaux assez étendus. M. Jourdain a parlé amplement de Firdoussi, et a donné la traduction de plusieurs fragments ou passages de cet auteur dans l’ouvrage qu’il a publié en 1814, sous le titre de La Perse, tome V. M. Goerres a traduit le Chah-nameh en allemand, sous ce titre : Heldenbuch von Iran, aus den Schah-nahmeh des Firdussi, von F. Goerres, avec figures et une carte. (Berlin, 1820, 2 vol. in-8o.) Cette traduction n’est qu’un abrégé, qui cependant forme un ensemble ; elle est précédée d’une introduction sur l’ancien état de la Perse. Le professeur Wahl à Halle s’occupe depuis longtemps d’une traduction complète en allemand du même ouvrage, de laquelle il a inséré des fragments dans les Mines de l’Orient. Le Chah-nameh a été traduit en prose arabe par un nommé K’aouam-eddyn Aboul Fetah Issa, fils d’A’ly Alhindary, natif d’Isphan, d’après l’ordre du grand roi Aboul Fetah Issa, fils d’Adel el Aboubekr, fils d’Ayoub. On possède à la bibliothèque du roi une copie de cette traduction, sous les nos 624, 625 des manuscrits arabes, et plusieurs beaux exemplaires du texte original persan, ornés de peintures.


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