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le chien d’or

vue Caroline et ne songent qu’à leur cuisante douleur.

— Je ne vous comprends pas. Vous abusez de la parabole.

— J’ai une idée ; vous allez voir. Et il faudrait les cent yeux d’Argus pour découvrir notre main dans le projet que je médite.

X.

Cadet se leva tout radieux :

— Vous voulez tordre le cou à l’oiseau qui chante nos exploits ?…

— Cadet, vous devenez épique. Je vais d’une pierre faire deux coups ! La Corne et Philibert, les seuls hommes que je craigne ici, ne s’occuperont pas longtemps de nous, vous dis-je, et je vais une bonne fois museler le Chien d’Or. Il n’aboiera plus, il ne mordra plus !