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Chevaux de cavalerie.


Par ma marque à l’épaule, il n’est pas de chansons
Qui vaillent l’air des Lanciers, Houzards et Dragons,
Mieux me plaît qu’ « Au Pansage » ou bien « À l’Écurie »
Le galop pour défiler de Bonnie Dundee ![1]
Du foin, des égards, de l’étrille et du mors
De bons cavaliers et l’espace au dehors,
Par escadrons ! En colonne ! et je parie
Qu’on nous voit bien défiler à Bonnie Dundee.


Mulets de bât.


Quand mes compagnons et moi nous prenons, le long du chemin de la côte,
Un sentier perdu de cailloux bossus, nous marchons sans faire de faute,
____Car on peut grouiller et grimper, mes gars,
____N’importe où, paraître et dire : Voilà !
____Mais lorsqu’à la cime on se range,
____Le bonheur complet, c’est si l’on avait
____Une patte ou deux de rechange !

Merci donc, sergent, qui passes devant, lorsque la route n’est pas large,
Et sur toi malheur, failli conducteur, qui n’amarres pas droit ta charge :
____Car on peut grouiller et grimper, mes gars,
____N’importe où paraître et dire : Voilà !

  1. Vieil air de ralliement des partisans des Stuarts au temps de Cromwell. Il rythme, en général, les défilés au galop dans la cavalerie anglaise.