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fuyons, si nous le pouvons. Fuyons, répond Charles, car ils m’ont nommé ; ils vont revenir avec les soldats de Çrumwell. » Caroline lisait mieux que le roi dans la pensée de son ennemi, mais, elle ne crut pas devoir le dire à un homme dont les dangers, plus grands que les siens, ne pouvaient qu’absorber toutes ses pensées. « Fuyons, répéta Charles II, je connais les détours qui aboutissent dans cette grotte ; mais que vais-je devenir ? Les frères Pendrell m’ont laissé ici ; ils ne m’y retrouveront pas. — Madame, ajouta-t-il, car votre secret vient