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DIALECTIQUE DU JUGEMENT TÉLÉOLOGIQUE

de distinction entre le mécanisme et la technique de la nature, c’est-à-dire la liaison des fins dans la nature, si notre entendement n’était pas fait de telle sorte qu’il doit aller du général au particulier, et que la faculté de juger ne peut, relativement au particulier, reconnaître de finalité, et, par conséquent, porter des jugements déterminants sans avoir une loi générale sous laquelle il puisse le subsumer. Or, comme le particulier, en tant que tel, contient, relativement au général, quelque chose de contingent, mais que pourtant la raison exige aussi de l’unité dans la liaison des lois particulières de la nature, et, par conséquent, une conformité à des lois (laquelle appliquée au contingent s’appelle finalité), et qu’il est impossible de dériver a priori, par la détermination du concept de l’objet, les lois particulières des lois générales, relativement à ce qu’elles contiennent de contingent, le concept de la finalité de la nature dans ses productions est un concept nécessaire au Jugement humain, relativement à la nature, mais qui ne concerne pas la détermination des objets-mêmes. C’est, par conséquent, un principe subjectif de la raison pour le Jugement, et ce principe, en tant que régulateur (et non en tant que constitutif), est aussi nécessaire à notre Jugement humain, que si c’était un principe objectif.