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changent rien au système, et ne concernent que le mode d’exposition. Voilà ce que nous dit le maître. Ne vaut-il pas mieux s’en rapporter à lui qu’à ses disciples ? Nous n’avons donc pas fait de choix. Mais, comme il fallait sérier les textes, nous avons pris comme texte fondamental le plus ancien en date, et, nous conformant à l’ordre des temps, nous donnons le texte de la première édition, réservant les variantes de la deuxième édition pour les notes du bas des pages. Quand les deux éditions offrent des versions différentes, suivant leur importance, ou bien nous les ayons données successivement mais entre crochets de diverse forme, ou bien nous avons consacré la première moitié des pages au texte de la première édition et l’autre moitié au texte de la seconde. Cette disposition, adoptée par B. Erdmann dans sa cinquième édition de la Critique, nous a paru de beaucoup préférable au système des suppléments généralement adopté. La comparaison souvent nécessaire et toujours utile entre les deux versions de Kant est rendue plus aisée quand on a les deux textes simultanément sous les yeux, et, de cette manière, le lecteur n’est pas exposé à négliger les appendices par l’ennui qu’il éprouve à quitter la page qu’il tient pour se reporter à la fin du livre. B. Erdmann, sans doute pour montrer qu’il donne une égale importance au texte des deux éditions, fait imprimer les versions différentes avec les mêmes caractères. Pour éviter toute confusion et pour rendre plus claire, la disposition adoptée, nous avons laissé une différence typographique entre les deux textes, et naturellement c’est le second que nous donnons en caractères plus petits. Enfin, jugeant qu’avec cette disposition le texte, chargé des notes de Kant, était passablement compliqué, nous avons renvoyé généralement les notes personnelles à la fin du livre.

On y trouvera, en particulier, un Index des noms