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fang, qui a pour lui une déférence et un attachement qu’on trouverait à peine dans ses propres enfants. On peut regarder ce bonheur comme une récompense du Ciel. »

Ceux qui ne connaissaient pas Lieou, voyant un vieillard et sa femme qui soutenaient le blessé, et un jeune enfant qui marchait devant eux, les prenaient pour ses parents.

Mais les gens de l’endroit, qui répétaient à haute voix le nom de Lieou, les tirèrent bientôt d’erreur. L’émotion était générale ; et il n’y avait personne qui n’exaltât l’humanité du bon vieillard.

Il y avait bien dans la foule quelques personnes intéressées qui pesaient, dans leur pensée, le coffre de bambou, et faisaient l’estimation des objets précieux ou de