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pas ? Mais, s’il doit succomber, ne craignez pas que nous vous accusions de ce malheur.

— Eh bien ! dit le médecin, je cède à vos instances ; je vais lui donner un médicament. Si, après l’avoir pris, le malade transpire abondamment, tout espoir ne sera pas perdu. Venez promptement m’en avertir, et je vous donnerai quelque chose qui achèvera la guérison. Mais si nous n’obtenons pas l’effet que je désire, tout est fini, et il est inutile que vous me consultiez de nouveau. »

Le médecin ordonna à son domestique d’ouvrir la boîte aux médicaments, et, prenant du bout des doigts un petit paquet, il le présenta à Lieou. « Faites bouillir ceci, lui dit-il, et donnez-le au malade, après lui