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signes d’un grand homme et des quatre-vingts marques de beauté. Il répandit une splendeur divine qui pénétra en tous lieux et illumina le ciel et la terre. Puis, il descendit du haut des airs et dit au brâhmane : « Si, par ma vertu j’ai opéré ce prodige, je le dois à l’énergie avec laquelle j’ai dompté mon corps. »

Après avoir entendu ces paroles, le jeune homme jeta ses cinq membres à terre, la frappa de son front, et s’écria : « Je désire apprendre les règles les plus essentielles pour dompter le corps. »

Le Bouddha fit connaître au brahmane les cinq défenses[1], les dix vertus[2], les six

  1. 1o Ne pas tuer ; 2o ne pas voler ; 3o ne pas se livrer à la luxure ; 4o ne pas mentir ; 5o ne pas boire de liqueurs spiritueuses.
  2. 1o Ne pas tuer ; 2o ne pas voler ; 3o ne pas se