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me venger. Je ne sais comment faire pour user de représailles ; voilà l’unique cause de ma douleur. »

Quelqu’un lui dit : « Ce n’est que par les paroles magiques appelées Vidyâdhâran’i que vous pourrez lui nuire. Seulement, si, par hasard, le malheur ne l’atteint pas, il retombera sur vous-même. »

À ces mots, il fut rempli de joie et s’écria : « Je désire uniquement que vous me donniez vos instructions. Quand même je devrais me nuire à moi-même, je veux jouir de l’espoir de le blesser à mort. »

(Extrait de l’ouvrage intitulé : Pe-yu-king, ou du Livre des cent comparaisons, partie II.)