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OBSERVATIONS.

P. li, l. 11. Au lieu Svan, il faudrait lire Suwad, d’après M. Lassen (Ind Alt. t. II, p. 668).

P. 1, l. 20. L’appendice de géographie a été publié dans le présent volume, p. 353-461, sous le titre de Documents géographiques.

P. 19, l. 14. Cette manière de témoigner son respect s’appelle en sanskrit pradakchiṇa : « Reverential salutation, by circumambuiating a person or a object, keeping the right side towards them. » Wilson, Sanskrit dictionary, p. 571.

P. 21, l. 1. Lis. « trente fois. » Il est évident qu’en cet endroit du texte original, le vieillard ne compte que pour une fois l’aller et le retour. Plus haut, au contraire, le jeune barbare compte deux voyages pour cette double excursion. Si donc j’écris ici trente au lieu de quinze, c’est uniquement pour faire disparaître une contradiction qui n’est qu’apparente.

P. 44, l. 24. Au lieu de « la doctrine de l’éléphant, » il faut lire « la doctrine des images. »

« La durée de la loi d’un Bouddha, est-il dit dans le Lotus traduit par M. Burnouf (p. 365, l. 16), se divise en trois périodes. En ce qui touche le dernier Bouddha (Çâkyamouni), la période où régna la droite loi a commencé à sa mort et a duré cinq cents ans. La seconde période est celle de la loi des figures ou des images ; elle a duré mille ans. La troisième période est celle de la loi dernière ; elle doit durer trois mille ans. »

Le dictionnaire de Khang-hi, au mot siáng « éléphant, » nous apprend qu’après la fin de la droite loi, on commença à instruire les hommes à l’aide de figures ou d’images. De là vint que la doctrine bouddhique (fo-kiáo 佛教) fut appelée la loi des images, 象教 siáng-kiâo, expression qui est synonyme de siáng-kiáo 像教 (Peï-wen-yun-fou, liv. LXXVIII, fol. 77), par la raison qu’ici siáng « éléphant » et siáng « image, figure » ont exactement le même son et le même accent et s’emploient indifféremment l’un pour l’autre. Ce changement de signification, que rien n’indique dans les textes chinois, a été la première cause de l’erreur que j’ai corrigée ci-dessus. Une autre considération m’avait engagé à écrire « la doctrine de l’éléphant ; » c’est que les légendes et les monuments représentent constamment le Bôdhi-