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DOCUMENTS GÉOGRAPHIQUES.

humains et en enveloppent leurs têtes (les Kapâladhdri’nas)j etc.

À environ quarante Il de la capitale, on arrive à la ville de Si-pie-to-fa-la-sse [Svêtavaras).

À trente li environ au sud de la ville de Si-pie-to-fa-lasse {Svêtavaras), on arrive au mont A-lou-nao [Arouna giri ?).

À deux cents li au nord-ouest de la ville royale, on arrive à une grande montagne neigeuse sur laquelle il y a un lac.

Au sud-ouest de la ville, s’élève le mont Pi-h-so-lo [Pilousâra giri), sur lequel on a construit un couvent appelé Pilousâra sanighârâma.

Au bas du sommet boréal où est ce couvent, il y a une source de dragon.

En partant de cet endroit, Hiouen-thsang fit six cents li à l’est, à travers des pays coupés par des montagnes, des vallées continues, et des pics escarpés d’une hauteur prodigieuse.

Après être entré dans les passages des montagnes noires, {He-ling — Hindoukouch), il entra dans les frontières de Tlnde du nord, et arriva au royaume de Lan-po [Lampâ — Inde du nord).

KIA-PI-LO-FASOU-TOUKOUE.

Kia-piAo-fa-son-tou-koue (le royaume de Kapîlavastoa — Inde centrale). Si-yu-ki, liv. VI, fol. 7 : « Il a quatre mille li de tour. Il y a une dizaine de villes désertes dont les rues sont obstruées par des plantes sauvages. La ville royale est tout en ruines, de sorte qu’il est impossible d’en connaître la circonférence. Les murs du palais qui s’élevaient dans l’intérieur de la capitale ont une circonférence de quatorze à quinze li ; ils sont formés de briques, et leurs fondements