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donnée était mot à mot ou générale, fidèle ou inexacte. J’ai, en conséquence, écrit sur des cartes particulières, rangées séparément, chaque mot Fan figuré par des signes phonétiques, et chaque mot chinois donné comme sa traduction fidèle ou approximative, en ajoutant les renvois nécessaires pour remonter immédiatement à l’ouvrage original qui les avait fournis. Loin de rejeter les mots tronqués et les orthographes corrompues, je me suis étudié à en recueillir le plus grand nombre, parce que ces mots sont surtout ceux qui présentent le plus de difficulté, tandis que d’un autre côté, lorsqu’on possède bien les règles de transcription et quelque teinture du sanskrit, les mots complets et corrects se lisent au premier coup d’œil.

De cette manière, j’ai composé, pour mon usage personnel, un double vocabulaire sanskrit-chinois et chinois-sanskrit, dont la présente traduction permettra d’apprécier le degré d’utilité, et qui, s’il est mis plus tard entre les mains du public, offrira à tout orientaliste muni des notions nécessaires, les moyens d’arriver aux mêmes résultats que moi, et probablement d’étendre et d’agrandir encore la voie que j’ai frayée le premier.

Parmi les noms cités dans notre relation et dont les lecteurs avaient besoin de connaître la forme originale, il n’en est pas de plus nombreux et de