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MAI-JUIN 1870.

Je me borne donc à ce que j’ai pu avancer çà et là sur telle ou telle expression, sans vouloir confirmer par de nouveaux arguments ou compléter mes assertions.

Ce travail est assurément très-insuffisant, quoique long ; mais quand bien même il serait aussi complet et aussi satisfaisant qu’il peut l’être en lui-même, il resterait à le compléter encore par l’étude des textes chinois de la prédication de Bénarès. Il serait en effet bien important de savoir ce que le sûtra fondamental est devenu dans la vaste littérature bouddhique de l’Empire du milieu ; si nos quatre textes s’y retrouvent, ou si elle nous en offrirait d’autres que nous n’avons pas. Une telle étude, pleine d’intérêt pour la connaissance du Bouddhisme chinois, aurait de plus l’avantage d’être fort utile pour celle du Bouddhisme en général ; nous n’avons pas les éléments du travail qu’elle exigerait, mais nous ne désespérons pas de pouvoir les réunir quelque jour et en tirer parti.