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ÉTUDES BOUDDHIQUES.

et d’autre part, le treizième sûtra tibétain du XXXe volume du Mdo.

2. Groupe tibétain pur, comprenant un seul texte répété trois fois, intégralement dans le Dulva (vinaya) et l’Abhiniṣkramaṇa-sûtra, par extrait au n° 33 du XXVI e volume du Mdo.

3. Groupe sanskrit pur, réduit au texte unique du Mahâvastu-avadâna.

4. Groupe sanskrit-tibétain, se composant du xxvie chapitre du Lalitavistara, existant en sanskrit dans la collection népalaise, en tibétain dans le Kandjour.

De l’étude parallèle de ces textes il ressortira que, s’ils se ressemblent fort et doivent avoir une commune origine, ils se différencient aussi d’une manière notable, et par conséquent doivent appartenir à différentes écoles. On compte communément dix-huit de ces écoles, mais en les rangeant sous quatre grandes écoles primitives. Or, puisque nous avons quatre textes, n’y aurait-il pas lieu d’admettre qu’ils reproduisent les versions respectives des quatre écoles principales ? car on a peine à croire que les dix-huit écoles aient varié sur le texte de l’enseignement fondamental, et il est déjà assez grave que les Bouddhistes n’aient pas pu adopter un texte unique pour une matière aussi importante. Nous sommes au moins fixés de la manière la plus certaine sur un de nos textes. Le Mahâvastu se termine par cette mention : Samâptam mahâvasta-avadânam, Aryamahâsanghikânam̃ lokottaravâdinam̃ pâṭḥêna. « Fin du