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sième section, qui est de deux volumes in-folio, contient la traduction des plus curieuses et des plus intéressantes de ces inscriptions. Quinze langues différentes et vingt-un alphabets ont servi pour écrire toutes ces inscriptions. La publication seule de tous ces monumens serait certainement le service le plus éminent que l’on pourrait rendre à l’ancienne histoire de l’Inde.

XIII. Stalla-Mahatmans ou Stalla-Pouranam. Ce sont des légendes, des pouranas, des traditions et des notices sur les lieux sanctifiés par les adorations des Indiens. Chaque temple ou lieu sacré a sa légende ; les principales sont celles de Cantchi-Trinamala, Tripety, Srirangam, Ramiceram, etc. Le tout forme six volumes.

XIV. Lois, Institutions, etc. Cette partie renferme tous les codes de lois reçus chez les Indous.

XV. Sectes religieuses. Notices sur l’origine, l’histoire et les opinions des diverses sectes religieuses qui existent parmi les Indiens ; les sectateurs des Vedas, les Djaïnas, les Samanaul ou Sravakas, les Bouddhistes, les Sairamattam, etc.

XVI. Mélanges.

XVII. Extraits des écrivains européens. Cette collection est arrivée à Calcutta, où elle forme plus de quarante volumes in-folio, rangés sous les seize classes suivantes :

I. Histoire, Antiquités et Institutions de l’empire de Carnatic ou Carnata, que les Européens ont nommé par erreur Narsinga, sous les rois des dynasties Ballall, Wodiar, Couramber et Telangas et autres princes ; tirés de documens authentiques, depuis l’an 1600 environ, jusqu’à l’an 500 en remontant, et même jusqu’à l’an 80 de J.-C., époque du changement de l’ère en usage dans cet empire.

II. Histoire des dynasties qui ont régné, avec plus ou