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prises de nuit : la Providence a veillé sur l’armée dismaïl.

Ibrahim, son frère, ayant perdu son médecin à Sennâr, et loi-même étant bien malade, retourna dans cette ville, dont il était éloigné de cinq journées au Sud ; avec lui retournèrent un Milanais qu’il avait pris pour écrire ses campagnes, etles employés de M. Sait ; mais sa maladie a tout arrêté. Ses troupes sont parvenues à Dinka, d’où elles doivent partir pour se joindre à celles d’Ismaïl-pacha.

Sennâr, le 27 février 1822

Vous arrivons aujourd’hui dans cette ville ; sous trois jours au plus, nous en partirons pour Halfaye et Wetbaitfiaga. Pour venir de Fazoële ici, le prince nous avait donné une cange à seize rameurs ; c’est pour cette raison que nous sommes venus si promptement.

Signé, CAILLIAUD.

Réflexions sur quelques points des Lettres de M. Cailliaud.

Les nouvelles que l’on vient de donner étaient attendues avec d’autant plus d’impatience, que les dernières lettres de M. Cailliaud avaient un an de date , et qu’on savait qu’une maladie épidémique avait fait