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JOURNAL DE MARIE LENÉRU

comme Louise et Nanine, Comment le demander ? O mon bon ange, mon bon ange, aidez-moi !

Ah ! mon Dieu, plus je vais, plus je me trouve de défauts ; j’ai peur d’être coquette ! Oh, c’est si laid !

Jeudi 12 janvier.

Aujourd’hui j’ai un petit moment pour faire mon journal, mais je vais bien l’employer ; je n’ai pas dit qu’hier, j’avais vu au cours un moine de St-François d’Assise : il est déchaussé et décoiffé ; il ne m’a pas plu du tout, oh ! mais pas du tout, et j’espère que tous les moines ne sont pas comme lui,

Samedi 25 février.

Oh ! c’est bien mall Plus d’un mois sans faire mon journal, Mais que t’est-il donc arrivé, Marie ? As-tu été malade ? T’a- t-on empêchée de lefaire ? Avais-tu donc tant de choses à faire pour que tu n’aies pas trouvé un instant pour faire ton jour- nal ? Oh ! non, rien de tout cela : tu as été paresseuse et voilà tout. J’espère, ma pauvre enfant, que tu ne l’auras pas été ainsi pour toutes choses, Oh ! non, heureusement ; peut-être un peu pour le cours de Mlle Salvagnac, mais maintenant je deviens très laborieuse.

Dimanche 4 mars.

Deux mots seulement aujourd’hui entre la messe de midi et le catéchisme de persévérance, pour dire que je fonde un journal.

Lundi 19 mars.

En voyant tous ces bouts de journal, je vois que j’ai été remplie de bonnes résolutions que je n’ai pas été capable de