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qui lui amènent à Rome des pèlerinages d’’enthousiastes…

Oh ! l’enrageante banalité des « belles âmes » ! Et cette de- moiselle fut une amie de Nietzsche.

Et les femmes de haute culture, « les compagnes intellec- tuelles de leurs maris », celles qui prennent la vie comme une leçon, non, comme un cours en Sorbonne, une conférence avec notes ! Qui à chacune de leurs petites affaires y vont de leur devoir de style, à chaque lecture d’un « jugement littéraire » : « il faudrait une autre plume que la mienne ». Ah ! le printemps avec ses « bourgeons éclatants de sève » et la lumière qui « pré- side » et les descriptions où l’on voit « çà et là » et les « ciels fins » et la « pureté de ligne » des montagnes, car les clichés évoluent et il faut bien parler comme les maîtres de la littéra- ture actuelle. « Je ne te le décrirai pas aujourd’hui, car il faut que j’y retourne… » Et ce sont les Offices ou le Vatican.

Les voyageurs ont gardé les traditions épistolaires des « correspondances » publiées avant les chemins de fer et la découverte de l’étranger par tous nos hommes de lettres. Qu’ils fassent donc un journal s’ils tiennent à leurs impressions, je m’aperçois que c’est le seul moyen de rendre la correspondance à sa destination propre. Dieu me préserve d’écrire à l’avenir une lettre « bien intéressante » ! Les livres seuls devraient avoir la parole, parce qu’à eux seuls le plagiat est interdit. Des êtres vraiment marinés dans la pensée et la sentimentalité humaine n’ont pas besoin de ces transcendantes épistoles, contenant pour eux des choses aussi banales que « la pluie et le beau temps ».

— Le télégramme et les épanchements à la marquise de Maugiron : l’idéal de la correspondance non phraseuse.

Comment y a-t-il-des peintres de femmes ? Ils finissent par s’encanailler comme Carolus Duran. Autant le portrait d’homme est une chose large, variée… La femme n’est pos- sible que jusqu’au maxillaire inférieur. Il faudrait la peindre nue, voilée de ses cheveux.

Pourquoi Carrière ne fait-il que nos têtes de mort ?