Page:Jouffreau de Lagerie, Le Joujou des Demoiselles, 1750.djvu/48

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Oh ma foy ne vous en deplaise,
Si ce train continuoit encore
Vous me mettrez bien a mon aise
Il m’en coute par la plus de dix Louis d’or
Pour chaque fois que je vous baise,
Je ne veux plus etre si fou
Vraiement vous me la baillez belle,
Baisez moi si souvent dit elle
Qu’il ne vous en coute qu’un sou.


LA SŒUR ZÉLÉE.

En lieu bien clos trouvant une Nonette
Crac, sur le cul pere Mathurin la jette
Puis aussitost se met en Oraison
Mon Pere helas que je cheris ce zele
S’il vous reprend pour l’exercer, dit elle
Comptez toujours sur la sœur Alizon.