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d’entretenir Sophie en particulier, je me retirais dans ma chambre, l’imagination toute remplie de mon bonheur ; et là, loin de tous les regards, je confiais au papier l’expression de mon brûlant amour. Un jour entr’autres, qu’uniquement occupé à ce doux travail, je rappellais au souvenir de mademoiselle de Stainville les momens fortunés que nous avions passés ensemble, que je lui détaillais les plaisirs purs que nous goûtions dans le mystère, on vint m’avertir que M. le Comte demandait à me parler ; aussi-tôt sans méfiance, comme sans réflexion, je me rendis dans son cabinet, en laissant sur ma table l’écrit circonstancié que je