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sible à d’autres affections ; que jamais d’autres ne sauraient lui inspirer un sentiment, que vous seul aviez fait naître : elle avait accompagné cet aveu, des témoignages d’estime les plus éclatans, en m’assurant que j’aurais à jamais des droits à sa reconnaissance, si je voulais renoncer à mon amour et à mes prétentions, pour ne plus voir en elle qu’une amie, qu’une tendre sœur, toujours disposée à reconnaître mon sacrifice. Au moment où vous nous avez surpris, j’acceptais ces offres obligeantes, et je lui offrais en échange, l’assurance d’un entier dévouement. Votre jalousie vous a fait prendre le change ; mais j’oublie