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ordinaire de la généalogie, c’est-à-dire, par le détail de ma naissance, car elle fut long-temps une énigme pour moi, et je dois lui en laisser désirer la connaissance, jusqu’à l’époque où je l’ai acquise moi-même.

Les vingt premières années de ma vie, ont été enveloppées d’un voile ténébreux, que les hasards seuls pouvaient déchirer. Il n’appartenait qu’à l’avenir de dissiper les nuages épais qui couvrirent ma première existence. Comme le nom de ma véritable famille me fut long-temps inconnu, j’invite le public à choisir avec moi, pour père adoptif, le vieux Thomassin, laboureur du canton de Jouy, petit