Page:Joseph Marchand - L'Université d'Avignon aux XVIIe et XVIIIe siècles.djvu/295

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

versité allait disparaître, la question de la noblesse du primicier, longtemps débattue, était enfin tranchée, grâce au bon vouloir du souverain : deux élections au primicériat allaient valoir désormais, même en France, la noblesse héréditaire à celui qui en aurait été l’objet. Cette mesure gracieuse est la dernière où l’Université ait pu mesurer la bienveillance des rois de France, monarques trop puissants pour n’être pas parfois devenus, à l’égard de l’état pontifical, de dangereux et redoutables voisins[1].

  1. Lettres patentes de Louis XVI du 22 janvier 1789.