Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 14.djvu/261

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LETTRES ET PIÈCES DIVERSES.
Séparateur
lagrange au comte giulio carlo da fagnano[1].
Torino, 24 décembre 1755.

Io mi sento in obbligo di supplicare la bontà di V. S. a volermi perdonare la omai troppo lunga negligenza, che ho finora usata nello scriverle ; non essendomi mai più per tutto quest'anno approfittato della cortesia sua e dell’onore che ella mi ha ben sempre voluto fare di ricevere graziosamente le mie lettere. La cagione di questa mia si grande trascuraggine non viene certamente da mancanza di quell’affetto e stima, che io dappoichè ho avuta la sorte di poter entrare nel novero de suoi devotissimi servidori, ho sempre avuta verso la chiarissima di lei persona, e che tuttavia conservo e per sempre conserverio viva nel più intimo del mio cuore ; ma procede bensi parte dal non aver io più avuta cosa che mi paresse in qualche modo degna dell’attenzione di V. S.,e parte anco da alcune occupazioni sovraggiuntemi, le quali mi

  1. Cette lettre et les deux suivantes ont été publiées avec un intéressant commentaire par le savant académicien M. A. Genocchi, dans le tome IX des Atti de l’Académie des Sciences de Turin, à laquelle il les avait communiquées le 21 juin 1874, et que nous devons remercier ici de l’extrême bienveillance avec laquelle il a bien voulu parler de notre précédent Volume.

    On trouvera plus loin (p. 263) une lettre de Lagrange à Lorgna en date du mai 1781 que M. A. Genocchi a jointe à sa publication et que le prince Boncompagni a réimprimée.

    Le comte Giulo Carlo de Fagnano, marquis de Toschi et de s. Onorio, né à Sinigaglia le 6 décembre 1682, mort le 26 septembre 1766. Il passait pour l’un des géomètres les plus distingués de l’Italie. Les Mémoires qu’il avait insérés dans les journaux italiens et dans les Actes de Leipsick ont été avec d’autres travaux inédits réunis par lui et publiés sous le titre de Produzioni matematiche, in Pesaro, l’anno de Giubbileo, 1750, 2 vol. in-4o. – Voir l’analyse que Montucla en donne dans son Histoire des Sciences mathématiques, 1802, t. III, p. 285, note.