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Voici quelques détails donnés par Jules Claretie au sujet de son pseudonyme :

Gavarni est mort à soixante-cinq ans. Il était né à Paris, non à Tarbes, comme on l’a dit. C’est à Tarbes, il est vrai, qu’il passa sa jeunesse. Ses souvenirs, ses premiers, ses meilleurs, datent de la vallée d’Aure, des cascades de Grip ou de la grotte du Bédat. Il avait été mécanicien d’abord. Ce fashionable avait connu l’âpre et dur travail ; mais il dessinait. Les journaux de modes eurent ses premières œuvres. Un beau jour, il envoie à Paris, au Salon, deux aquarelles. Il les date de Gavarnie. Au Salon on se trompe, on catalogue M. Gavarni. Les aquarelles ont du succès, le nom de Gavarni est imprimé et répété. Et Paul Chevallier de rire. Ce nom lui resta, ou plutôt il resta à ce nom.

« Est-ce que vous êtes cousin de la cascade de Gavarnie ? lui demanda un jour une dame qui faisait de l’esprit et qui croyait en avoir. — Oui, madame, cousin issu de Germain. »

Germain était le nom du brave homme qui avait catalogué les aquarelles.

Les amis de Paul Chevallier parfois l’appelaient aussi le Chevalier de Gavarni.


André Gill. — Louis Gosset de Guines.


J. J. Grandville. — Gérard.


Carlo Gripp. — Charles Tronssens.


H. de Hem. — Hy. — Henri de Montaut. — Vie Parisienne.


Henriot. — Pif. — Henri Maigrot. — Charivari.