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VII.


— Eh bien ! j’en ai assez de toutes tes citations bibliques et évangéliques ! Comme je l’ai déjà observé, tu as une façon toute particulière d’interpréter les Écritures, et ce n’est pas à moi, catholique, auquel il est interdit de lire les livres sacrés, de réfuter tes arguments. Suis-je sûr, d’ailleurs, de l’exactitude de tes citations ? Laissons donc là la Bible et ses commentaires, et explique-moi comment il se fait que des hommes incontestablement supérieurs, surtout ceux du dix-septième et du dix-huitième siècle, dont l’intelligence et le génie égalaient, s’ils ne surpassaient ceux des plus forts esprits de notre époque, ont non seulement admis tous les récits des Écritures comme parfaitement véridiques, mais même les ont défendus contre toute critique pouvant porter atteinte à leur caractère sacré ? Comment se fait-il, en outre, qu’une religion aussi peu sérieuse que le christianisme, tel