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Non seulement Mme d’Youville restait sans fortune, mais M. d’Youville la laissait chargée de dettes, avec deux enfants à élever et à faire instruire.

C’est à la mort de son mari que commencent à se manifester les desseins de Dieu sur Mme d’Youville. Nature vigoureusement trempée, qui jusqu’ici s’est formée en silence à la pratique parfaite des devoirs de son état et à la patience dans les contrariétés rencontrées chaque jour dans sa vie domestique, son âme, déjà préparée par l’épreuve, va se transformer de plus en plus, sous l’action de la grâce, et acquérir cette souplesse qui en fera l’instrument de la Providence.