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madame d’youville

un bureau d’administration, et le contrôle médical accordé à un bureau médical.

L’Hôpital Notre-Dame est ouvert à tous les malades pauvres, sans distinction de nationalité ou de religion. Les patients qui sont en état de payer pour les soins qu’ils reçoivent sont placés dans des chambres particulières et jouissent de tout le confort désirable ; ils peuvent même s’y faire traiter par leur médecin ordinaire ou tout autre médecin de leur choix.

Quatre médecins font régulièrement le service des salles et des dispensaires ; deux médecins internes sont chargés de l’admission des malades, de la surveillance des prescriptions et ordonnances des médecins de service, et des soins à donner dans les nombreux cas d’accidents pour lesquels la voiture d’ambulance est appelée chaque jour.

Un aumônier catholique est attaché à l’établissement et prodigue jour et nuit les secours et les consolations de la religion aux blessés et aux mourants. Les patients appartenant à la religion protestante reçoivent l’assistance du ministre de leur choix, en quelque temps et à quelque heure qu’ils la désirent.

C’est exclusivement sur la charité publique et privée que les fondateurs de cet hôpital ont toujours compté pour en assurer l’existence et l’entretien.

Au début, en 1880, les dépenses durent être couvertes par la générosité des MM. du Séminaire de Québec et de Montréal et d’un certain nombre de