il tenait encore à se retrouver souvent au milieu d’eux.
Les œuvres principales établies par M. Rodier dans cet asile sont : un orphelinat pour les petites filles et une salle d’asile pour les enfants. Les sœurs y ont ajouté la visite des pauvres à domicile.
Depuis sa fondation, Bethléem a reçu et instruit 2017 orphelines et 10211 enfants dans la salle d’asile. 86 orphelines sont encore abritées sous le toit de cette maison et 256 enfants y reçoivent en s’amusant les premières notions d’instruction.
Les différentes supérieures qui en ont eu la direction sont : Sœur Painchaud, fondatrice, Sœurs Brault, Pagnuelo, Labrèche, Lévesque, Gadbois, Saint-Louis et Chapleau.
Nous trouvons dans une courte brochure, publiée par les RR. PP. Jésuites il y a quelques années, certaines notes biographiques sur le généreux fondateur de Bethléem. Nous en extrayons quelques détails, que nous résumons brièvement.
Né à Montréal le 4 octobre 1796, Charles-Séraphin Rodier fit ses études au Collège de Montréal. Entré dans le commerce au sortir du collège, il épousait, à vingt-huit ans, Mlle Louise Lacroix, fille de M. Paul Lacroix et petite-fille de Joseph Hubert de Lacroix von Kreutz, officier alsacien dans les troupes du roi de France.
Des six enfants nés de ce mariage, deux filles seulement lui survécurent : Mlle Elmina, l’aînée, qui