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Les nombreuses œuvres accomplies par M. Rousselot et les constantes sollicitudes qui en étaient résultées avaient amené des infirmités qui le forcèrent à prendre quelques mois de repos. Un voyage dans le midi de la France, un traitement imposé par des médecins de la Faculté de Paris le ramenèrent au Canada mieux portant, mais non guéri. Il se remit néanmoins au travail avec une nouvelle ardeur : il avait tant à cœur de reprendre ses œuvres, de se dévouer à ses chers paroissiens ! Mais, hélas ! la mort le réclamait : il dut céder à ses appels. Quelques semaines passées chez les Sœurs Grises, ses chères filles des premiers mois de son séjour à Montréal, adoucirent ses grandes souffrances. Il ne tarda cependant pas à demander son retour au Séminaire. C’est là qu’il mourut, le 31 août 1889. Son laborieux apostolat était terminé et il allait, dans l’immortalité glorieuse, recevoir la récompense que Dieu a promise à ceux qui, comme lui, consacrent leur vie à sa gloire et au bien du prochain.


Toutes ces œuvres auxquelles M. Rousselot s’était si généreusement dévoué ne lui avaient cependant jamais fait négliger un seul instant le bien spirituel des âmes confiées à sa sollicitude. Jamais directeur de communauté ne fut plus avide de conduire les épouses du Christ au sommet de la perfection ; jamais pasteur ne fut plus zélé pour les âmes de ses paroissiens, plus