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y assistaient. On fit la visite de la maison, qui était bien pauvre ; mais, grâce à la générosité des familles Berthelet, LaRocque et Valois et de plusieurs dames du faubourg Saint-Joseph réunies en association, les pauvres furent bientôt installés confortablement et la chapelle fut abondamment pourvue de tout ce qui lui manquait.

Le révérend M. Rousselot, dont le public de Montréal a bien souvent admiré la générosité, a contribué pour une large part à la prospérité du nouvel asile, auquel il prenait le plus grand intérêt.

En 1858, il voulut commencer une crèche ou salle d’asile à Montréal. Les sœurs n’avaient aucune idée du fonctionnement de cette œuvre nouvelle : mais, grâce aux explications de M. Rousselot et à leur bonne volonté, elles réussirent à merveille. Comme il fallait une construction nouvelle, M. Rousselot en fit lui-même le plan et commença cette bâtisse, qui a cent seize pieds de longueur sur quarante de largeur.

Le 2 juin 1859, Mgr Bourget en fit l’inauguration et lui donna le nom de « Salle d’asile Saint-Joseph ».

On sait que M. Rousselot ne borna pas ses charités à la salle d’asile Saint-Joseph ; nous le retrouverons plus tard à l’Asile Nazareth, destiné à recevoir les aveugles, et l’Hospice Saint-Joseph bénéficiera aussi plusieurs fois de ses dons généreux.

Depuis la fondation de cette maison, M. Berthelet et sa sœur, Mlle Thérèse, n’avaient cessé de la proté-